Saison Prague - Episode 3 : Dans le Port d'Amsterdam
Dans le Port d’Amsterdam…
… Y’a Paulon qui pédale… Pédalons à ces côtés à la découverte de
‘Dam ! Voici son témoignage !
Heureuse étudiante de l’Universiteit van Amsterdam (University of Amsterdam pour les intimes), quelques
lignes m’ont été offertes pour dépeindre cette ville que j’aime tant. Plus
qu’une simple agglomération, c’est une expérience.
Alors oui, le Quartier Rouge, les
Coffee shops… on ne parle que de ça, mais réduire Amsterdam à ces simples
éléments serait bien triste (à noter qu’il faut bien y passer un jour pour se
faire une idée).
Restons pour l’instant dans les
clichés, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir plus tard dans l’année.
Amsterdam et ses canals. [Peut-être qu’on dit canaux, mais
les anglais disent canAls, et ça sonne beaucoup plus chouette.]
Au nombre de 165, classés au
patrimoine de l’UNESCO, Amsterdam doit une bonne partie de son charme aux
canals. Si on retrouve beaucoup de vélos dans l’eau, le « fun fact » est qu’on y retrouve également un certain nombre de cadavres
(vous savez, ces personnes loin d’être sobres au moment de la noyade). En même
temps, il faut bien se réchauffer avec de la boisson.
Avantage : Si jamais vous
voulez tuer quelqu’un sans être poursuivi, sachez qu’aucune enquête n’a lieu
pour les cadavres dont la braguette est ouverte puisqu’on présume qu’ils sont
tombés en urinant.
Inconvénient : Méfiez-vous
si quelqu’un vous propose un week-end à Amsterdam.
Puisque l’été et l’automne ont
été bien bons (plus chaud qu’à Paris, no
jalousie), j’ai eu l’occasion de faire plusieurs balades en bateau sur ces
voies d’eau, ce que je recommande fortement.
En revanche, peut-être que les
apéros à base de bière quand on est deux sur un minuscule bateau à moteur n’est
pas la meilleure idée. Après vous allez penser à votre vessie bien trop pleine
pendant 30 minutes, ce qui ne sera qu’amplifié par le froid ; ne parler que de
ça avec vos potes parce que la douleur est trop grande ; vous garer sauvagement
sur le bord d’un quai parce que vous n’en pourrez plus ; avoir un pied sur le
bord et l’autre sur la barque et voir le bateau commencer à dériver ; avoir
peur de tomber mais se dire qu’au moins plus besoin de se retenir ; avoir envie
de rire mais ne pas pouvoir pour des raisons techniques évidentes. Puis être
libéré. Bref, à vos risques et périls.
NB n°1: C’est vraiment pas le genre de choses qui pourraient
m’arriver...
Amsterdam et la biking life.
Le vélo est roi, les piétons
peuvent aller geneukt worden.
Ici, plus d’un vélo par personne,
ça annonce la couleur. Tout se fait en vélo, et ça devient tellement habituel
que plus jamais l’idée de rentrer de soirée en transports en commun ne vous
viendra en tête. Ceci est un très mauvais conseil mais la vie est ce qu’elle
est.
En plus d’être plus que pratique
face à un réseau de transports hors de prix, c’est un bon moyen de passer sa
rage puisque vous pouvez insulter les passants de façon tout à fait légitime.
Le problème c’est qu’il y a quand même beaucoup de français qui comprennent le
florilège d’insultes que la langue française nous offre.
Par contre, c’est parfois une
épreuve quand on n’est pas nés avec un vélo entre les jambes. Oui, les
hollandais n’ont pas de sexe, juste des vélos. Tous non-binaires.
Par exemple, arriver à la fac un
peu sweaty alors que tous les hollandais sont frais comme s’ils sortaient d’une
rose, ça n’aide pas le lundi matin. Aussi, il ne faut pas sous-estimer la
pluie. Souvent, les gens diront que les hollandais prennent leur vélo même sous
la pluie, mais pas tout type de pluie. Une fille que je connais de loin (très
très bien cette fille) avait cru au fait que les hollandais bravaient tout type
de pluie, même du type déluge. Pleine de bonne volonté, le premier jour de
cours, voyant une pluie torrentielle, elle se dit « Oh tiens, je vais y aller
en vélo et me fondre à la population locale ». AH. AH. Sombre erreur. La
brillante jeune femme ne l’était plus en arrivant à la fac. Elle était
dégoulinante, comme si elle s’était baignée toute habillée. Dans ce cas, même
les hollandais prennent les transports en commun. Ces lâches.
NB n°2: Vraiment vraiment pas quelque chose qui aurait pu
m’arriver... Le malaise et moi, ça fait deux hein... (zéro)
Amsterdam et le Amsterdam Dance Event.
Amsterdam est également reconnue
comme une scène montante en matière de musique EDM et Techno. Pour célébrer
cette bonne nouvelle, chaque année est organisée le ADE, semaine pendant
laquelle la ville vibre au rythme des basses des enceintes. Des lines-up
incroyables, une ville qui ne dort plus, des junkies à tous les 1m², et bien
plus de choses incroyables. Pour vous dire, même dans les supermarchés, des
papys DJs s’installent avec leur matos pour faire clubber la populace qui
achète ses endives. J’avoue que dans ces moments, je me demande si Amsterdam
c’est l’enfer ou le paradis...
Si les places sont plus chères,
ça vaut clairement le coup. Musique incroyable, scénographie démente,
sound-system au top. De plus, les boites font vraiment attention à ce que vous
restiez hydratés, ce qui est très gentil de leur part, alors qu’on ne voit jamais
ça en France. Dingue non ?
NB n°3: Ça tombait la semaine avant mes partiels, autant vous
dire que jamais au grand jamais l’idée ne me serait passée par la tête d’y
aller avec ce sale type de Julien (big up bro - prix du meilleur camarade qu’on
n’oubliera pas).
Tout ça pour dire, la vie est
incroyable ici. Les années de dur labeur en GED2 et 3 payent leurs fruits (les
GED1 vous n’êtes pas au bout de vos peines *rire machiavélique* mais ça va
aller). Les apprentissages ne s’arrêtent pas là.
À tantôt pour de nouvelles
aventures.
N’oubliez pas de lâcher un pouce
bleu si vous avez aimé ma vidéo et de vous abonner à ma chaine Youtube.
Pauline Lavarenne
Commentaires
Enregistrer un commentaire