Saison Prague - Episode 7 : A Christmas Abroad
Si
nos étudiants sont nombreux à être rentrés pour les fêtes, certains ont décidé
de passer leur « winter break » … abroad! Que ce soit pour des
raisons financières juste ou par envie de profiter de leurs vacances pour
voyager, voici un bref aperçu de leurs aventures.
Notre
tour du monde de noël commence donc à Singapour, aux côtés de Lucile. Cette
dernière nous a conté son récit en commençant par son traditionnel « j’ai
fait mes calculs, je ne suis pas bonne en maths et les billets pour rentrer
sont trop chers » alors que nous savons tous que Lucile sait très bien
compter ses sous… Bref, ne soyez pas comme Lucile (arrêtez de compter vos
sous… pour la simple et bonne raison que vous n’en avez pas !).
http://1stforeverything.com/2013/12/16/christmas-abroad-survival-guide/
De
Singapour à l’Australie, voici son histoire :
“Après avoir expliqué
à ma famille que je les aimais beaucoup mais qu’on ne se reverrait que l’année
prochaine, j’ai commencé à étudier les possibilités qui s’offraient à moi.
C’est alors qu’une donnée est entrée en jeu, celle de la présence de mon frère
en Australie pour les fêtes qui s’ajoutait à celle de l’une de mes charmantes
camarades. Mon choix était donc fait et je prenais mes billets pour ce pays qui
me permettait d’allier voyage, famille et retrouvailles amicales et le tout en
gardant un petit teint halé. (…)
J’étais donc partie
pour passer noël et le nouvel an en Australie. Et comme vous pouvez vous en
douter, cette expérience était un peu différente de mes vacances de noël habituelle.
Si en général je passe la journée du 24 réfugiée au près du feu à finaliser les
derniers préparatifs pour la soirée (team qui ouvre ses cadeaux le 24 au
soir), cette année je suis plutôt partie sur une rando près de Melbourne à
transpirer sous 30° tout en faisant bien attention puisque comme l’indiquait un
petit panneau à l’entrée « snakes are now active within the park ». Une bonne
douche plus tard vint la préparation du repas en faisant face à quelques
contraintes techniques venant notamment d’un Airbnb assez peu équipé pour
cuisiner tout ce qu’est dinde et bûche de noël.
Concernant le nouvel
an, Sydney est particulièrement connu pour son feu d’artifice et on comprend
rapidement pourquoi. Certains australiens souhaitant être assuré d’avoir une
bonne vue viennent s’installer dès le 30 décembre sur les quais ! Un peu plus
téméraires nous avons décidé de nous y faufiler en début de soirée juste avant
que l’accès aux quais ne ferme. Et comme il en faut pour tout le monde, la
ville propose deux feux d’artifices, un plus modeste à 21h pour ceux qui se
couchent tôt et le principal à minuit pour débuter l’année haut en couleur. Après
un réveil tranquille le lendemain direction Bondi et Coogee pour le premier
bain de l’année ainsi que le premier coup de soleil, fragilité oblige.
Somme toute des
vacances bien remplies et pleins de souvenirs à ramener. Toutefois l’Australie
étant plus cher que l’Asie, il ne me reste plus qu’à économiser à nouveau pour
repartir à la recess week.”
Lucile.
De
Singapour à l’Australie, il est désormais temps d’embarquer dans le premier
avion, direction le continent nord-américain pour un « christmas » tout en douceur avec
notre pseudo-slammeuse.
« Je fais
probablement partie de ceux qui ont eu les vacances les plus courtes (oui parce
que la rumeur court que par le passé, des petits malins à GW se sont plaints
d’avoir trop de vacances et trop de breaks durant l’année. Résultat des courses
: les périodes ont été rétrécies… merci à eux !). Bref, il me fallait donc
trouver que faire en 3 semaines et demi (et quand on n’a pas de partiels à
réviser… c’est fou le temps qu’on peut avoir !).
Noël et le Nouvel An
riment avec chocolat chaud, lumières et neige. Et le moins que l’on puisse dire
c’est qu’aux États-Unis, ils ne font pas les choses à moitiés ! Les préparatifs
de noël commencent dès que la période de Thanksgiving est terminée. Nous avons
donc rapidement troqué les tartes à la citrouille pour les chocolats – les
déco’ d’Halloween pour des déco’ de snowmen and Santa Clause basically
everywhere.
Passer noël entre
étudiants étrangers c’est le moment parfait pour s’ouvrir à de nouvelles
cultures. J’ai donc en tout simplicité passé mon réveillon avec des amis venus
des quatre coins du monde … à la messe ! Alors oui… la messe c’est long, c’est
fatiguant (certains s’y endorment entre deux chants – coucou Yasmine !) et
ce n’est pas forcément la chose la plus excitante qui existe… Mais c’est aussi
une belle expérience humaine !
Le reste de la
période de noël a donc été plutôt classique entre visites aux musées (c’est pas
ce qui manque à D.C. puis fallait bien en profiter avec que Mr. Trump fasse des
siennes avec ce shutdown historique), partage de chocolat chaud au pied du sapin
et visionnage de films de noël. Noel c’est aussi la période parfaite pour
profiter des DISCOUNT américaines (et, accessoirement, creuser un énorme trou
dans un budget que vous n’avez pas… #classique). Et concrètement, qui pourra
nous en vouloir de nous faire plaisir : après tout, on passe noël loin de notre
famille alors on a bien le droit à une (énorme) compensation shopping…
Noel terminé, il
était temps de passer à 2019. Alors bon… entrer dans une nouvelle année quand
on est aux USA c’est vraiment … particulier. Avec tous les différents décalages
horaires de vos proches, vous aurez l’impression d’attendre la nouvelle année
pendant 2 ans. Et une fois votre tour venu… Petite soirée entre copains,
musique, alcool (avec modération – et seulement pour les plus de 21 ans svp)
et BONNE ANNEE. Voilà que je m’active à courir chez moi récupérer ma petite
valise… BAH OUI quoi de mieux que de voyager pour fêter la nouvelle année ? Des
tickets pas chers, un nouveau pays au compteur, un rendez-vous en famille sous
la neige… Vous l’aurez compris, j’ai opté pour le Canada (Montréal). C’était
ainsi l’occasion de découvrir une nouvelle ville, de profiter de la neige (et
en bonne enfant que je suis, de me rouler dedans tant qu’à faire), et surtout
surtout de continuer mon super régime healthy à base de pumpkin pie – chocolate
et poutine au menu !
Les haters en
Australie diront que j’ai bien mérité la toux du sheitane que je me traine
depuis des semaines mais je leur répondrai qu’un winter break à la plage … ce
n’est pas un winter break. Et qu’un noël sans neige…. C’est n’est pas un noël.
Il est désormais temps pour moi de préparer mon spring break et là… la
destination sera probablement ensoleillée – encore faut-il que je trouve
les sous AH).
Kenza.
Trêve
de plaisanterie, embarquons à nouveau pour l’Europe. On ne le présente plus.
Connu de tous, il est l’orateur de ces dames et seul mâle de la Promotion
Prague. Focus sur ce Pictavien devenu berger.
« Les fêtes de
fin d’année à Edimbourg, ou l’incitation organisée à l’ébriété sur la voie
publique.
La fin d’année dans
nos cités du Nord, c’est un petit peu comme Juillet à Ibiza, ou les moissons à
Limoges. C’est à cette période que la nature fait honneur à sa réputation, et
qu’ici l’hiver prend toute son ampleur. Dressé sur un pic rocheux au cœur des
Highlands, les sourcils gelés et les oreilles bleues, vous vous écriez alors
sur un ton de défi : « Est-ce là tout ce que votre magie peut faire, Saroumane
? ». Lors de ces mois glacials en effet, les écossais font preuve d’une
fabuleuse résilience face aux assauts rigoureux du général Hiver. Rien ne les
empêchera de partager leur fameux whisky devant leur château au cœur de la
vieille ville.
Noël s’invite ici dès
début Novembre. Un immense marché de Noël qui n’a rien à envier à ses
concurrents germaniques s’installe, et les cornemuses passent des traditionnels
« O Flower of Scotland » et « Auld Lang Syne » aux plus familières mélodies
britanniques de Noël que nous connaissons tous. Edimbourg accueillant en Aout l’un
des plus grands festivals urbains du monde, la ville est taillée pour ce genre
d’événement et de véritables « villes temporaires » émergent sur ses grandes
places. L’effervescence grandit à mesure que Noël approche. Des stands
représentant de nombreuses cultures sont dressés un peu partout, notamment une
grande « Crêperie française » (dont le personnel ne parlait pas français, j’ai
fait un scandale mais pas d’inquiétude, la Mairie a eu de mes nouvelles à ce
propos). Patinoires et autres classiques sont disponibles, mais également les
moins usuelles « silent nights », de grandes soirées nocturnes dans les rues,
durant lesquelles chacun porte un casque bluetooth et écoute la même playlist
en même temps. Une expérience nouvelle et très amusante, bien que ressemblant
de l’extérieur à une invasion de zombies festoyeurs.
A Noël succède le
Nouvel An, appelé « Hogmanay » en écossais traditionnel. Un festival est
organisé sur deux jours pour accueillir 2019. Grands défilés militaires en
tenue traditionnelle, processions de torches enflammées, soirées dans les
grandes rues du centre, concerts et distributions gratuites de whisky, il y en
a pour tous les goûts. Un feu d’artifice marque le passage de chaque heure
jusqu’au décompte et au bouquet final de minuit : d’immenses fusées lumineuses
tirées du château illuminent toute la ville. Vers une heure, prenez garde :
arrive ce que j’appelle le nouvel exode. La foule qui comblait les rues se
dirige vers les boites de nuit de la capitale. Si vous ne voulez pas finir comme
les égyptiens au fond de la mer rouge, vous devrez tel Moïse faire usage d’une
excellente maitrise du terrain et d’une certaine connexion avec le divin.
Seulement ainsi pourrez-vous commencer 2019 comme il le faut, en compagnie de
festivaliers du monde entier.
Pour la fin de mon
winter break, j’ai choisi de me rapprocher de l’essence de l’île britannique,
sur les traces des Beatles à Liverpool et dans l’ambiance d’un stade de foot à
Manchester, avant de remonter dans le grand nord et les Highlands écossaises.
Des berges du Loch Ness au sommet du mont Ben Davis, les Highlands regorgent de
secrets, de merveilles et de mystères que je ne peux vous révéler ici, en
raison d’un pacte mystique conclu avec un druide local. »
Augustin.
Dernière
destination mais non pas des moindres… Rejoignons notre Otaku favorite le temps
d’un article … (probablement écrit entre deux sessions photos avec Pikachu – si
si on vous l’jure !).
« 乾杯 !
Kanpai !
Je pense que c’est
cette expression que j’ai le plus entendu depuis que je suis à Tokyo. C’est
l’équivalent de notre « Santé ! » mais attention à ne pas dire « Tchin tchin »
puisque qu’en japonais ça veut dire « pénis », je ne vous raconte pas la tête
de certains quand ils m’ont entendu dire ça mais bon, ça c’est une autre
histoire…
Au Japon, les fêtes
de fin d’année sont diamétralement opposées aux nôtres. Les japonais, aussi
tradition qu’ils puissent être, sont également des purs produits de consommation.
Ainsi, bien que la religion majoritaire soit le shintoïsme ou le bouddhisme,
les japonais fêtent Noël d’une drôle de façon… En effet, le réveillon et Noël
au Japon n’est pas une fête religieuse mais bien un « date day » : les couples
se donnent rendez-vous, vont au restaurant, à Disneyland, ou autre occupation
toute aussi mielleuse les unes que les autres. Autant vous dire que si vous
êtes célibataires cette soirée-là, vous allez le ressentir. Mais bien souvent,
les familles partagent un repas convivial autour d’un… bucket KFC (oui, vous
avez bien lu… Et si vous me demandez une explication je n’ai qu’une chose à
vous dire : PARCE QUE LE JAPON).
Dans mon cas et celui
de mes nombreux collègues occidentaux de Keio, nous étions seuls donc nous
avons décidé de nous rejoindre, avoir des Sushis de Noel pour ensuite boire
dans un izakaya (je ne saurais pas comment vous décrire cet endroit, mais pour
les vrais c’est comme le Nouvel Institut tellement c’est une institution (oui
les rimes)).
En ce qui concerne le
Nouvel An, il y avait beaucoup plus de festivités, notamment de nombreux feux
d’artifice ou de décomptes, notamment le plus connu dans le quartier de
Shibuya. Cette soirée est l’occasion de voir les japonais sous toutes leurs
coutures et aussi se rendre compte que niveau résistance à l’alcool ce ne sont
pas les plus forts aha.
Encore une fois, avec
mes amis, nous avons décidé d’aller manger dans un restaurant japonais avant de
nous rendre à diverses soirées. Tout d’abord nous sommes allés à une soirée
organisée par un professeur de Keio. Dis comme ça ça fait pas rêver mais on a
vraiment passé une soirée de fou, avec des japonais déchaînés qui jouent du
rock et ça, c’est rare (dans le sens où ce ne sont pas le type de japonais que
l’on croise tous les jours dans le métro). Le décompte a été fait, nous avons
bu, et nous nous sommes ensuite rendus avec mes amis dans un club à Shinjuku.
Une soirée assez mémorable avec de nombreux rebondissements aha.
Le 1er
janvier est l’un de jours les plus importants puisque c’est l’oshōgatsu (お正月). Les japonais se
réunissent en famille, boivent beaucoup ou se rendent dans les temples pour
prier.
Je garderais toujours
un très bon souvenir de cette période car c’est vraiment différent de ce qu’on
peut avoir en France. »
Audrey.
Et voilà, l’année 2018 touche à sa fin et
nous reviendrons très vite avec les premiers articles de l’année 2019. On
espère que vous avez tous passez de bonnes fêtes et nous vous présentons tous
nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Voilà maintenant 5 à 6 mois
que nos étudiants se sont envolés pour des contrées lointaines et ils
reviennent très vites avec de nouvelles story.
Staaaay tuuuuuuuned !
Kenza et Camille
La promo Prague.
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