Un Ecossais à Bristol
Pour un écossais partir à Bristol c’est un peu comme partir à Bordeaux pour un parisien. D’autant plus lorsque l’un des hôtes est arméno-bordelais. Le temps y est plus clément, presque chaud, on se promène le pull à la main et les Ray-Ban sur le nez pour les locaux. Après quelques efforts on s’arrête à une terrasse pour apprécier la douceur d’une blonde.
Perché sur le haut de Bristol, et à quelques minutes de la demeure de mes acolytes, se dresse Clifton suspension Bridge, un joli pont duquel nous pouvons profiter d’un superbe panorama sur la ville et ses alentours.
Le campus universitaire est parfaitement situé en centre ville et ressemble davantage à un vrai campus que celui de l’université d’Edimbourg. La ville est également traversée par un fleuve et les quais sont agréables pour se promener ou guetter, m’a-t-on dit, les courses d’aviron.
J’ai aussi pu apprécier les graphes de l’artiste bristolien Banksy, mondialement connu. Tout un quartier de Bristol est recouvert par ses tags sauvages. Il faut parfois s’aventurer dans des recoins peu engageant pour trouver la perle rare. On croit alors être le seul à emprunter ces chemins avant de tomber sur deux personnes armées de réflexe. Les graphes de Banksy sont véritablement impressionnants, de véritables fresques murales, trompe-l’oeil, allant aussi bien du portrait réaliste à des peintures très futuristes, parfois psychédéliques.
Nous sommes également allé à Weston, une ville de bord de mer à une trentaine de kilomètres de Bristol. L’occasion de prendre un bain...seulement du regard, et de profiter de l’air marin soufflant comme rarement. Si ce n'est les groupes de bikers gallois on aurait pu se croire en Normandie!
Encore un grand merci à la Bristol Team pour m'avoir fait passer un très bon séjour! Bristol vaut vraiment le coup d’oeil et plus que ça il fait bon y vivre!
Après les accolades chaleureuses et alors que je viens de passer la porte d’embarquement, prêt à monter dans l’avion, j’aperçois une famille dont tous les enfants portent le kilt. Back to reality!
Gwenaël
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