Saison Budapest - Episode 14 : Vivre la GED en LLM


Je sais ce que vous pensez, curieux titre d’article pour un LLm épanoui ! Pourquoi donc ressasser le passé pendant cette année où découvertes, fêtes, indépendance (et travail) sont les maîtres mots ?
Beaucoup d’entre vous n’ont sans doute qu’une hâte, quitter la France, quitter Jean Monnet et partir vers ce pays inconnu, ce pays merveilleux, que les anciens vous décrivent avec des étoiles pleins les yeux (#Mathieu tu m’as fait rêver, la thérapie des chiots il fallait l’imaginer). Enfin ne plus croiser le crâne rasé de Tom tous les matins, ou le sourire béat d’Augustin… Couper les ponts en somme, prendre un nouveau départ et déjà se tourner vers un Master2 sur les bancs de la Sorbonne. Et vous trouver devant ce genre de vue :

Et pourtant… ce n’est pas parce qu’on quitte son foyer qu’on oublie sa famille, ce n’est pas parce qu’on quitte Jean Monnet qu’on oublie la GED.



Alors oui je pourrais vous conter ce rêve enchanté, vous décrire avec autant d’extase que de lyrisme les locaux poudlariens de mon université dont on franchit les portes comme celle d’un temple pour se diriger vers une BU avec des tables dont le design Louis XV fait vite oublier Sylvain Dubuisson.


Enfin une salle de cours qui vous donne envie d'y rester !

Parce qu'une entrée qui en jette, ça a son importance.




















Comme Mathieu ou Elena je pourrais divaguer sur les heures que je ne passe pas à l’Université, occupé à visiter, découvrir, apprendre, étudier les mœurs de ce pays étrange que certains appellent la Grande Bretagne et que j’appelle pays conquis (Guillaume si tu m’entends, toi le Conquérant je te dois beaucoup). Ces heures que je passe ainsi à profiter.

 Mais il serait bien égoïste de ma part de décrire toutes ces merveilles sans rendre à César ce qui est à César et à la GED ce qui lui appartient. Etudiants sans doute le plus jeune des LLm de Bristol (nous sommes pourtant près de 300), je mesure chaque jours la chance que j’ai de côtoyer ceux qui sont devenus mes amis : des avocats, juristes émérites qui me fond profiter aussi bien de leur savoir que de leur porte-monnaie !

D’abord effrayé par de telles figures je me suis très vite rendu compte que loin d’être en retard j’étais même en avance sur de nombreux points (quand on connait mon organisation cela tient du miracle). Beaucoup d’internationaux sont un peu perdus lorsqu’ils arrivent et découvrent le nouveau système juridique, un nouveau système de pensée et souvent des notions totalement nouvelles. Si vous partez en Angleterre, en tant qu’étudiant français de nombreuses notions vous seront familières parce que présentes en droit français. Mais surtout en tant qu’étudiant de la GED de nombreux points vous sembleront très abordables, voire même faciles grâce aux différents cours auxquels vous avez assisté ici. Ainsi au classement des premiers mid-terms je suis dans les 10ers de toutes les matières que j’ai choisies !

Mais si le bagage que vous donne la GED n’est pas négligeable, c’est avant tout les relations qu’elle crée dont je voulais vous parler. Moi, l’étudiant sans doute le plus associable de ce diplôme, mettant parfois plus d’un mois à répondre à un simple message (Emma j’espère que tu me pardonneras), je mesure désormais la chance que l’on a dans ce milieu presque dépersonnalisé de la Faculté de créer cette forme d’identité.

J’ai ainsi l’impression d’être présent sur trois continents à la fois : découvrant le rêve américain à travers Yasmine ou Lara, les étendues enneigées du Canada grâce à Mathieu ou Marie, et les îles paradisiaques d’Asie par Mayeul, j’ai parfois l’impression de souffrir d’un trouble de la personnalité.

Si le ciel bleu californien n'est pas au rendez-vous, Bristol dispute à SF son pont suspendu ! 
Aventure que l’on pourrait croire solitaire le LLm se vit en réalité à l’unisson avec toutes ces relations que vous avez créées. Et puis sans se limiter à une promotion ; les anciens toujours présents pour donner des conseils et partager leur expérience, les troisièmes années désespérés cherchant à constituer leurs dossiers ou les petits nouveaux que l’on découvre à distance (Pironnet il faut qu’on parle !), la GED n’est jamais très loin. C’est ainsi avec un grand plaisir que j’ai pu retrouver la plupart d’entre vous lors de l’annuelle Christmas.

Enfin, on ne va pas se mentir de toute façon que vous le vouliez ou non, même si la GED était devenu votre pire cauchemar, le fameux mémoire de fin d’année ne manquera pas, de son inévitable boule au ventre, de vous rappeler à la réalité (merci Eva et Lydia pour le précieux guide).

Alors en cette année 2017, année des choix déterminants pour notre pays, je n’ai plus qu’une chose à dire.

Vive le LLm et vive la GED.


Alexis

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