What the hell was that? a nightmare... l'enfer des partiels
Par Thomas

Je dois bien avouer que j’ai été très surpris par mes partiels. Tout d’abord quelques mots sur les conditions de passage : toutes les épreuves que j’ai eues étaient « open book » et sans aucune surveillance. Aussi surprenant que cela puisse paraître personne ne triche, ceci dit pas besoin vu que toutes les ressources sont disponibles, il faut dire aussi que la mentalité n’est pas tout à fait la même et les conséquences sont assez lourdes puisque sanction pour triche entraîne l’impossibilité de passer le barreau dans quelqu’Etat que ce soit, d’après ce que j’ai comprendre. Plutôt gênant pour un étudiant en droit. J’attendais avec impatience le mythique QCM, je regrette le partiel à la française. Certes j’ai eu des QCM mais pas comme je m’y attendais. Des QCM avec jusqu’à 11 choix par question, dont la possibilité de déterminer qu’aucune des réponses proposées n’est la bonne et donc de rédiger celle que l’on considère être la bonne et bien sur c’est cette dernière option qui s’applique alors que sur les 11 il y a bien un choix ou deux assez tentants… mais passent encore les QCM je dirai que c’est la partie la plus facile bien que la plus risquée : la possibilité de passer à côté d’un élément de la question est plus grand et les pièges sont nombreux. Il y aussi les questions de proposition législative ou l’on est prié de s’imaginer à la place d’un membre du congrès et de proposer une nouvelle législation en expliquant pourquoi la règle qui existe est bancale et pourquoi celle que l’on propose est meilleure. Cette partie était encore faisable dans la mesure où elle s’approche, finalement, d’un commentaire d’arrêt. Le plus souvent, en effet, la règle discutée est une règle jurisprudentielle. La seule crise d’angoisse a finalement portée sur un « take home exam », portant sur la « taxation of corporations and shareholders » : arrivée à 8h30 à la fac, retrait du sujet, possibilité de s’installer n’importe où, même chez soi si l’on veut, toutes les ressources sont libres d’usages, y compris internet. Mais il est inconcevable de se présenter à l’épreuve sans un sérieux travail de fond préalable, au moins pour savoir où chercher rapidement. La seule exigence étant de rendre le devoir à 16h30. C’est parti pour un marathon de 8h. Un calvaire. Pas eu le temps de déjeuner, pas eu le temps de finir non plus, enfin presque fini mais pas complètement. A la fin de la journée je pense que je me faisais une petite idée de l’état dans lequel on doit pouvoir se sentir après un passage dans une machine à laver. Je n’étais pas le seul étudiant sur les nerfs à la fin de la journée et je ne suis pourtant pas d’un naturel particulièrement stressé ou à m’en faire pour un examen.  

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