Les tribulations d'un GED au Canada – Charles Bouland (UDM)


I. Montréal, ou le début de la schizophrénie

Salut à tous,

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore je fais partie de la deuxième génération de LL.M., fier représentant la GED à l'Université de Montréal. Pour faire court je suis l'illuminé de la bande, celui qui veut faire du droit spatial (oui le machin avec les étoiles et les satellites) et qui arrive à la fac à l'arrache la veille de la rentrée après avoir passé l'été à faire tout sauf préparer son arrivée logistique dans cette contrée lointaine. La ligne éditorial ayant pour objectif de vous tenir en haleine une bonne partie de l'année, et vu que je n'ai pas l'intention de vous réciter la brochure de la fac, je garderai le récit exhaustif de mes aventures pour plus tard et vous raconterai plutôt pourquoi je vous écrirai quelques mots de temps en temps.

L'écriture c'est un peu mettre son âme à nu, cela fait surtout beaucoup de bien pour qui veut tenter d'expliquer de manière plus ou moins rationnelle le flot continu d'information qui lui rentre dedans chaque matin. Plus sérieusement, je dois vous avouer que le droit n'est pas ma première passion comme il ne l'est peut être pas encore pour vous. Là ou je veux en venir c'est qu'après avoir plus ou moins survécu à la L1, cette année en LL.M. est devenu ma bouée de sauvetage. En cas de coup dur, lire ce blog et les articles de la première génération m'a souvent remonté le moral et donné une raison de persévérer, à travers le pénal, le fiscal et et bien d'autres matières dont je tairais le nom, pour atteindre cet objectif... et ça valait le coup.

Je digresse et vous raconte un peu ma vie mais si vous suivez toujours,vous aurez compris que j'écris un peu pour vous et un peu pour moi. Les prochains articles seront beaucoup plus centrés sur des détails pratiques de la vie montréalaise, sur les bons plans et les pièges à éviter afin que vous fassiez le pour et le contre de ce choix de LL.M., ne vous inquiétez pas. Ceci étant dit, je m'éloigne comme d'habitude du titre que je m'étais fixé et je vais donc revenir à ce qui que je voulais écrire à la base en guise d'introduction, n'ayez pas peur je garde tout ce qui est grosse soirée et découverte pour plus tard.

Pour faire simple, le Québec est un équivalent des États Unis avec les sous-titres. Cette phrase résume en bref le sentiment de l'étudiant qui arrive un peu en touriste et qui cherche vainement le tableau des petites annonces, appelé en fait babillard, ou qui se paume dans le quartier jamaïquain et tombe sur un KFC rebaptisé officiellement Poulet Frit du Kentucky, je ne plaisante pas. Pour ce qui est du titre en lui-même, je le dédicace aux québécois parce qu'ils vont me rendre fou. Ils parlent en général un anglais nord-américain net et sans bavures, mais ils alternent de manière tellement rapide et incohérente avec un français plus ou moins intelligible que la plupart du temps j'ai l'impression qu'ils sont motivés par un désir diabolique de causer ma perte.


P.S. Les photos ce sera pour plus tard, j'ai oublié mon chargeur d'appareil photo et mon téléphone date de l'ère glacière.


Bises,
Charles

Commentaires

  1. Bon courage et je vous fais confiance pour les mails venus de l'espace pas encore blanc !

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