Promotion 2011-2015 : Présentation, Alexandre GW LAW (Washington)

«Please allow me to introduce myself
I'm a man of wealth and taste
I ['m going to be] around for a long, long year»
The Rolling Stones, paraphrasé.

De la promotion 2011-2015 de la Grande École du Droit, je pense être celui qui était le moins enclin à partir en LLM après ces trois ans à Sceaux. En effet, je n'avais, ou n'ai, pas le profil le plus classique de l'étudiant en GED. Après deux ans de médecine à la faculté d'Orsay, j'ai choisi de rejoindre la Grande École du Droit alors encore en gestation parce qu'elle offrait une formation en langue et assurait un départ à l'étranger. Mais je n'étais pas vraiment sûr d'aimer le droit et je restais quelque peu réticent à m'impliquer pleinement dans une formation qui demandait un engagement si conséquent. Mais au fur et à mesure des mois, puis des années, je me suis rendu compte de tout ce que la formation pouvait offrir. En plus des cours en petit groupes, les conférences et les séminaires organisés par EY m'ont permis d'acquérir une plus grande efficacité à l'oral et une connaissance de l'offre LLM nettement plus importante que celle qu'aurait pu fournir la faculté. Cette quantité d'informations m'a permis de prendre une avance considérable sur des étudiants plus avancés que moi et qui cherchaient à être admis dans un programme de LLM. On nous a appris quelles questions poser, où les poser et surtout comment être assez proactif pour se façonner un dossier “recrutable” pour une université étrangère malgré notre âge et notre manque d'expérience. De là, le choix de partir en LLM est devenu de plus en plus en tentant. N'étant pas intéressé par les domaines, disons classiques, de la Grande École du Droit (droit des affaires, droit des sociétés, droit fiscal), j'ai du cherché dans d'autres branches, avec cependant le même effort pour m'aider à trouver le bon LLM par l'équipe pédagogique. Dans un premier temps je n'avais qu'une certitude, je voulais partir loin et vivre un vrai dépaysement. Des options, pourtant valables, comme l'Angleterre ou l’Écosse ayant déjà été “colonisées” par la GED me paraissait trop proche. Assez vite, j'ai opté pour les États Unis. Ce qui est, il faut le reconnaître, assez vague. J'ai d'abord rédigé une short list d'une vingtaine d'université aux États Unis et j'ai procédé par élimination. Par prudence, j'ai conservé un nombre de choix assez conséquent en sélectionnant 8 universités. Deux des programmes auxquels j'ai postulé m'intéressaient tout particulièrement : National Security and US Foreign Relations LLM à The George Washington University Law School et National Security LLM à Georgetown Law, les deux se situant à Washington. J'ai reçu une lettre d'admission en mars dernier du premier programme. J'espère tirer de cette année une compréhension globale des enjeux de sécurité intérieure ainsi que de domaines plus vastes comme du droit pénal américain. De plus, j'espère être capable de mettre cette année à profit pour me construire un réseau dans ce milieu restreint et pouvoir revenir en France avec des instruments et arguments utiles pour la suite des mes études et mon entrée dans le monde professionnel.

Alexandre Rodde.

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