Présentation Loriane (Trinity College, Dublin)

Le 4 Septembre 2014 : Arrivée à Dublin


Dès les premières heures à Dublin, j’ai pu confirmer que la légende disait vrai, les irlandais sont vraiment des personnes formidables. J’étais perdue en arrivant dans O’Connell street (la rue principale de Dublin), et sans que je demande de l’aide, plusieurs personnes m’ont gentiment demandé s’ils pouvaient se rendre utiles. J’ai aussi remarqué que Dublin n’est pas une « belle » ville. Il y a du charme avec les maisons de briques rouges mais l’ensemble n’est pas homogène.
Après m’être installée dans mon nouvel appartement, je sors rencontrer une jeune belge en LLM à Trinity que j’ai rencontré sur facebook. On s’entend super bien, on décide de faire notre baptême « Guinness irlandaise » toutes les deux, même si nous détestons la bière. Nous allons dans la célébrissime rue de Dublin, Temple bar, qui est l’équivalent de la rue Mouffetard à Paris, ou Brick lane à Londres. Mais en voyant la couleur presque noire de la fameuse bière, nous nous rabattons finalement vers un bon vin rouge.
On marche au hasard des rues, et là, devant nous, apparaît Trinity College… J’ai un coup de cœur, cette Université est MA-GNI-FIQUE. Je pensais avoir tout vu, mais il ne s’agissait que de la façade ! Le spectacle est doublé, voire triplé une fois passée la porte du château. Je regardais partout comme un enfant à Disney land. J’ai tout de suite compris pourquoi ce lieu était le plus visité de Dublin.


Une fois remise de mes émotions, à 21 heures, on retrouve tous les LLM déjà sur Dublin dans un bar splendide (le bar en Seine). Nous rencontrons plus d’une vingtaine de personnes, dans une super ambiance digne d’un bar irlandais ! Je décide cette fois de faire mon baptême Guinness. On trouve sur la carte un shot, le « baby Guinness », je me lance, cul sec ! Mais encore raté, le baby Guinness est en fait un mix à base de Bailey’s, sans bière !
En tout cas les LLM sont vraiment sympas, ils viennent de partout ! Toronto, Californie, Turquie, Scotland, Suisse, Afrique du Sud, Italie, Hongrie ! Mais je me sens un peu à l’ouest car ils sont pour la plupart quasi bilingues. Plus ça va, plus ils parlent vite avec leurs accents multinationaux, plus je me dis que je vais vraiment galérer. J’ai une pensée pour Miguel qui nous avait prévenus de cette phase d’adaptation.
Je me garde bien de dire que j’habite à Villemoisson sur orge, mais je m’improvise Parisienne pure souche. L’effet est immédiat « I LOVE PARIS », « I knew your hair was from Paris », « Vouley vous couchey avec mwa ». Ils connaissent leurs classiques.

Seule mauvaise nouvelle, j’apprends que le quartier où j’ai emménagé (Summerhill) est le plus « ghetto » de tout Dublin. Les gens me disent de déménager en catastrophe, de rentrer en courant le soir chez moi, de prendre le taxi, que les plus dangereux sont les jeunes ados de 14 ans… Je ressors complètement paniquée du bar vers minuit, mais plusieurs personnes me rassurent en disant que ce n’est pas si « ghetto » que ça, et qu’il y a surtout des personnes imbibées d’alcool qui recherchent des bagarres, mais que les femmes ne risquent pas grand-chose, sauf très tard dans la nuit. Je suis rentrée à pied ce premier soir pour me faire une idée, et en effet, il n’y a absolument rien d’anormal dans la rue vers minuit.  
Loriane

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