Les tribulations d'un GED au Canada Chap. 6 (Charles Bouland, UDM)



VI. Spring Break

Salut à tous,

Comment relater les aventures d'un étudiant en Amérique du Nord sans parler du fameux spring break, ou semaine de relâche pour les afficionados canadiens de la traduction à outrance. Sans la volonté de rester purement dans le cliché, je suis parti au Mexique, dans la belle petite ville de Cancun.

Respectons la règle de base dans tout voyage qui se respecte, ce qui se passe à Cancun, reste à Cancun. Néanmoins, j'ai un article à écrire et mon éditeur m'a fait remarquer que je n'étais pas dans les délais donc je raconterai quelques petites choses à ce sujet.

Pour toute personne qui a connu l'hiver pendant plus de quatre mois, une plage de sable blanc et une mer turquoise semble être plus qu'un rêve, le paradis. Et c'est vrai que quitter le Canada à -30° et sortir de l'aéroport cinq heures plus tard au Mexique où il en fait 35°, ça fait un choc. Les américains sont fans des formules all inclusive, dans le genre Club Med, ce qui fait qu'une fois arrivé il n'y plus aucune raison de s'inquiéter et les vacances peuvent réellement commencer. Voilà sept jours passés à la plage, à la piscine, à jouer au volley et à faire la fête bien entendu, ça requinque pour le reste de l'année à venir.

Le spring break c'est aussi beaucoup de rencontres, surtout des américains qui m'ont fait réviser ma géographie des Etats Unis, mais aussi des étudiants venus des quatre coins du monde, ce qui donnent l'occasion de parler tant anglais qu'espagnol ou encore italien. Après une dure journée à la plage, on peut faire l'effort suprême de calcul mental de convertir ses dollars en pesos et profiter des marchés du centre ville ou des ses dizaines de clubs (les mexicains appellent encore ça des discos) tous plus délirants les uns que les autres.
Comme il serait sacrilège d'être au Mexique sans sortir de l'hôtel, je suis allé visiter les temples Mayas du Yucatan et son célèbre site de Chichen Itza, où se sont rassemblés en 2012 les gens qui croyaient sérieusement en la fin du monde annoncé par un calendrier vieux de cinq mille ans qui ne faisait en fait que repartir à zéro. Notre guide, un type génial, nous a raconté que ce jour là des gens pleuraient, et puis ils sont tranquillement rentrés chez eux, un peu déçus mais pas trop quand même.

Voici peu de mots qui ne peuvent faire honneur à la beauté de la jungle mexicaine, à l'architecture maya, aux soirées folles et aux heures passées sous un soleil que je ne reverrai pas avant les derniers mois d'un hiver canadien sans fin. Bon c'est bien de rêver mais j'ai des partiels qui m'attendent.

Bises,


Charles

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